« Alihor 300 mètres, cal. France Ébauches | Main | 25-26 mars : XIVe Bourse horlogère de Mer »

lundi, mai 28, 2018

Helson Skindiver : née en l’an 59 après FF

Le boîtier, en acier 316L, reprend l’aspect satiné des « Milspec », c’est-à-dire des versions militaires pour lesquelles il est préférable de limiter les reflets brillants qui peuvent être repérés. De 41 mm de diamètre, il reprend les dimensions de la FF de 1953. Les longues cornes, les arrêtes franches, le découpage de la lunette rappellent aussi fortement l’inspiratrice, jusqu’au profil du verre, dont la proéminence contribue fortement aux sensations « vintage », même en version saphir comme sur celle-ci.

Les cornes, très longues et percées, sont traversées de barres vissées — d’où le tournevis livré d’origine, accompagné d’une paire de barres de rechange — comme sur certaines plongeuses professionnelles telles que les Baby Panerai que nous avions évoquées récemment sur ce blog. Nonobstant la contrainte et le risque de dérapage du tournevis en cas de changement de bracelet nécessitant le démontage des barres, le dispositif apporte de la rigidité et de la robustesse à l’engin.

Le fond vissé, plus profilé sur la deuxième série que sur la première, évoque toujours le design de la FF originale et affiche, entre autres, les mentions WATERPROOF – 150 FATHOMS, soit une résistance revendiquée à environ 300 mètres.

IMG - Dimensions V2 Si la première série fut proposée avec un calibre ETA 2824-2, les suivantes ont troqué le mouvement suisse contre un Citizen Miyota 9015. Ce dernier, présenté à la Foire de Bâle 2010, contient 24 rubis et tourne à une fréquence élevée (plus de 28 000 A/h).

Le rotor unidirectionnel assure le remontage automatique mais le remontage manuel est possible, pour une réserve de marche revendiquée de plus de 42 heures. Il est doté de la fonction stop-seconde.

Jouissant aujourd’hui d’une réputation de « tracteur », tient plus qu’honorablement la comparaison face aux ETA de gamme équivalente. Cher lecteur, vous tirerez bien sûr vos propres conclusions de cette revue. L’allergie absolue aux montres contemporaines et plus spécialement aux hommages s’entend et se comprend très bien. Pour ma part, avec quelques jours d’expérience en présence de cette Skindiver, j’avoue ne pas regretter l’acquisition : comme une sorte d’exception qui confirme la règle, cette « Fifty Fathoms revisitée » ne prétendra jamais rivaliser avec l’originale mais Peter Helson a su tirer de cette dernière assez de substance pour offrir du plaisir à celui qui la porte, sans prétention certes,

mais aussi sans complexe. Et cela sans atténuer en quoi que ce soit l’attrait magique d’une vieille mécanique enrobée d’une belle patine…

voir plus fausse rolex et Rolex Sky Dweller montre
Posted by Aigner Montre at 2:50 PM
Categories: